mardi, février 14, 2006

UNE FORCE DE L'ONU AU DARFOUR


LE DÉPLOIEMENT D'UNE FORCE DE L'ONU AU DARFOUR AU CENTRE DE L'ENTRETIEN BUSH/ANNAN
New York, Feb 14 2006 1:00PM
Le président Bush et le Secrétaire général se sont mis d'accord, hier à Washington, pour travailler ensemble sur le déploiement d'une force des Nations Unies au Darfour, plus robuste et plus mobile que l'actuelle mission de l'Union africaine, pour protéger les populations civiles de la région et permettre aux humanitaires de travailler convenablement.
« Nous nous sommes mis d'accord sur le fait que nous avions besoin d'une force adéquate sur le terrain. Le président Bush est d'accord pour travailler avec d'autres pays et moi-même pour obtenir les troupes nécessaires sur le terrain », a affirmé le Secrétaire général, lors d'une http://www.un.org/french/ossg/offthecuff.asp rencontre avec la presse, hier à la Maison Blanche, à l'issue d'un entretien avec le président des Etats-Unis.
Répondant à une question sur « l'échec des Nations Unies au Darfour », Kofi Annan a rappelé qu'il s'agissait plutôt de l'échec de la communauté internationale.
« Lorsque vous parlez des Nations Unies, a-t-il répondu au journaliste, j'imagine que vous parler des Etats membres. Le Secrétariat de l'ONU n'a pas de troupes et n'a pas de ressources non plus. Les Nations Unies peuvent être fortes si les Etats membres le décident. Certes, les Etats membres ont soutenu la force de l'Union africaine mais ce soutien n'est pas suffisant, nous devons faire plus ».
Kofi Annan a rappelé aux journalistes que le Secrétariat était actuellement en train de préparer le déploiement d'une force sur le terrain.
« Nous en sommes pour l'instant à la première phase. Une fois que nous aurons défini les besoins, nous approcherons les gouvernements pour voir ce que chacun d'entre eux pourra apporter, en terme de troupes, d'équipements et de matériel de communication », a-t-il expliqué.
« Les grandes puissances devront jouer leur rôle si nous voulons stopper le carnage au Darfour », elles devront fournir « des troupes bien entraînées et des équipements de premier ordre » et « ne pas déléguer à des pays du Tiers-monde », avait affirmé le Secrétaire général, lors d'une rencontre avec la presse, la semaine dernière à New York.
Kofi Annan avait expliqué qu'il souhaitait une force des Nations unies « très mobile sur le terrain », « une force capable de sillonner le terrain grâce à des jeeps et des véhicules blindés ».
« Elle devra aussi avoir des équipements aériens tactiques capables de se rendre sur le terrain lors d'un appel au secours - et non d'arriver une fois que le mal est fait - et capables d'envoyer aux milices le message qu'elle peut répondre, qu'elle est partout et qu'elle sera là à temps pour les empêcher d'intimider et de tuer des civils innocents », avait-t-il précisé (voir notre <" http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=11843&Cr=darfour&Cr1=annan">dépêche du 9 février 2006).
Le Conseil de sécurité avait demandé au Secrétaire général, le 3 février dernier dans une déclaration présidentielle, d'établir « sans retard » un plan d'urgence présentant « diverses options » dans la perspective d'une transition de la mission de l'Union africaine au Darfour à une opération des Nations Unies http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=11800&Cr=conseil&Cr1=soudan">dépêche du 3 février 2006).
Ainsi que l'y avait engagé le Secrétaire général, le Conseil de sécurité avait tenu, la veille, des consultations à huis clos sur les préparatifs de l'envoi d'une opération de maintien de la paix des Nations Unies au Darfour (voir notre <" http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=11798&Cr=conseil&Cr1=soudan ">dépêche du 2 février 2006 et <" http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=11744&Cr=Darfour&Cr1=annan ">celle du 25 janvier 2006).
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan avait plaidé, en janvier dernier, pour le déploiement d'une force « beaucoup plus importante » dans la région, qui serait « en mesure de prévenir les attaques contre les civils et de désarmer les milices janjaouites », responsables des pires atrocités (voir notre <" http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=11688&Cr=Darfour&Cr1=Pronk ">dépêche du 13 janvier dernier). « Notre stratégie de paix a échoué au Darfour », avait-il reconnu

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je dois vous presenter: People magazine Provence de Isabelle Bastien:
http://www.wmaker.net/editoweb/people_magazine/

on y trouve des fils d'infos en temps réel, et bien sûr des articles people d'une grande qualité.